Je me souviens de cette servante
Au corsage échancré et plein
Elle était bien en chairs remuantes
Découvrait la naissance de ses seins
D'un geste vif et adroit de la main
Souvent elle réajustait le vêtement
Pour soustraire au regards coquins
Ses généreux appas si excitants
Elle savait très bien s'y prendre
Pour obtenir des gages somptuaires
Du maître de maison un peu tendre
Pourtant bien marié et père
Il s'imaginait sans aucun doute
Trousser un jour l'accorte enfant
Dans un fossé près de la route
Son regard en soi était parlant
Mais la servante était finaude
Et ne manquait pas d'arguments
Son corps jamais elle ne galvaude
C'est elle qui choisit ses amants.
Écrit par TANGO
Regarde autour de toi, et tu sauras que tu es heureux...
Catégorie : Divers
Publié le 27/04/2017
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Commentaires
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Posté le 27/04/2017 à 17:28:34
Un beau poème qui fait songer...à des promenades heureuses au bord des canaux, bien sûr ! Sourire. | |
jacou |
Posté le 27/04/2017 à 17:29:08
Les désirs d'une femme sont toujours plus intenses que les idées grivoises des hommes. J'aime beaucoup les textes un peu coquins d'une grande finesse. | |
lefebvre |
Posté le 27/04/2017 à 20:18:18
Pas mal, pas mal, poème pour les mâles en mal d'amour ! | |
CRO-MAGNON |
Posté le 28/04/2017 à 00:59:04
Un poème tout en images, merci d'avoir partagé ce souvenir ! Bravo Tango. | |
suane |