Quand je la vois soigner les roses
Affairée, attentive et patiente
S'accordant à peine une pause
Pour ôter les fleurs mourantes
Son grand tablier protecteur céladon
Autour d'elle des outils, un sécateur
Le visage sérieux devant les drageons
Aux pieds des sabots sans couleur
J'ai passablement de mal à croire
Qu'hier cachée par les halliers
Qu'à un homme elle a laissé voir
Ses charmes aujourd'hui retombés
Elle portait des bas résille noirs
Retenus par un porte jarretelles
Qu'une minijupe ostentatoire
Rendait le tout d'une beauté irréelle
Ses seins avaient choisi la liberté
Echappés de leur cage de dentelle
Ils demandaient à être cajolés
Et servir une nuit de bagatelle
Qu'y a-t-il sous son accoutrement?
Les mêmes fruits délicieux qu'hier?
Ces cuisses au charme envoutant
Probable mais c'était mieux hier
Écrit par TANGO
Regarde autour de toi, et tu sauras que tu es heureux...
Catégorie : Amitié
Publié le 12/05/2017
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