Au jour naissant, les révélations d'un fond de nuit,
Metteuses en scène au théâtre des draps blancs,
Les yeuses m'entrainent aux exacts présages grands,
L'aube pour décence, ses très belles actions saintes longent le cycle.
Ô souffle des sens, tes pérennes passions, simples songeries;
Berceuse sans chaines, oméga éclatant,
Tes yeux enseignent l'homme béat, ses flagrances,
Ô douce présence, tes élévations nimbent bon de vivre.
Comme toutes légendes, les vers s'aiment par sons, quinconce grise,
Effleurent sans cesse l'or des arts épatants,
Les feuilles chantent l'air haut des soies, ses partances,
Au bout des champs, réverbération d'un monde de dires.
Écrit par Syntax_Error
"L'homme fait la sainteté de ce qu'il croit comme la beauté de ce qu'il aime."
Ernest Renan Catégorie : Poésie
Publié le 22/08/2021
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Commentaires
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Posté le 22/08/2021 à 09:07:43
Un poème sur l'horloge, si je ne me trompe pas... Il y a beaucoup de délicatesse dans ce texte Bravo et merci |
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Edelphe |
Posté le 22/08/2021 à 17:37:27
Ce que murmure le Temps ... Ce qu'il cache, aussi ... Y aurait-il découverte s'il ne demeurait quelque mystère ? Il y a comme un cheminement initiatique dans vos mots, celui que semble ouvrir le lent lever de l'aube. |
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Ombrefeuille |
Posté le 23/08/2021 à 03:30:06
Magnifique ! | |
Lucyline |