Le premier a réussi à dompter son coeur,
Brave et courageux, la peur lui est inconnue,
Ce reflet pare ses lubies, sa bonté conte l'heur,
Palme de l'audacieux, labeur du vers impromptu,
Se veut être l'art des sublimes, le chat-botté songeur.

Guidé par son joyau, ses intentions sont claires,
Doté de tempérance acquise avec le temps
Il déclare son royaume tel un samson sans glaive,
Orné de grandes présences, la cime caresse le vent,
Qui est là son galop et un lampion en l'air.

Le second est venu à bout de son esprit,
Il en connait toutes les parcelles lointaines,
De ce don, des études, la boucle se fonde et fige
Une lande connexe pour l'escarcelle intègre,
De ce monde les fleurs sûres, un souffle de bonne prairie.

Par la pensée originelle, ses cheminements,
Il a découvert bien des mystères sur l'être,
L'arbre a chanté l'hominidé, les repliements,
L'hymne d'un précurseur, plein de critères superbes,
La sage pensée forme l'iris saine près de mille ans..

A tous deux, il manque les qualités de l'autre,
Et cet autre, c'est le maitre qui les conjugue,
L'atout de mille langues, ses vanités se tordent,
Se réhaussent les fleurets dignes d'être conçus,
S'adoube la vive menthe des cavités de l'antre.

Le maitre contrôle son coeur et son esprit,
Se distingue alors l'âme noble toute en prestance,
Les deux frères concordent, hauteur et poésie,
Les succinctes paroles cajolent tous sans méfiance,
Ces lumières confortent l'homme seul et fort précis.