Doucement tu venais l'effleurer
Elle, qui t'avait toujours aimée
Je ne cessais de vous admirer
Tant je ressentais votre complicité

Je ressentais ton amour pour elle
Mais je n'étais pas prêt à te laisser celle
Qui m'avait accepté enfin
Pour ce que j'étais, son amour n'était pas feint

Pourtant chaque fois que tu apparaissais
De moi, son âme et son coeur s'éloignaient
J'ai accepté ses désirs
Pour ne pas perdre ses sourires

Mais cela ne te suffisait pas
Tu la voulais seulement pour toi
Tu voulais m'arracher cet amour
Que j'attendais depuis toujours

Un matin où le silence m'entoura
Je ne la trouvai pas près de moi
Sur tes plages, longtemps, je la cherchai
Et, comprenant ta traîtrise, mon coeur se mit à saigner

Ô mer voleuse ! tu m'as arraché
La seule femme que j'ai jamais aimée !