Hier encore j'étais terrifié
D'être happé par cette infirmité :
Celle où la vue se dérègle,
J'avais peur de devenir aveugle.
Enfant, déjà, j'y échappais de justesse,
Grâce à mon grand père et à sa sagesse.
J'affirmais ne pas voir le ballon rouler,
Alors qu'il se trouvait à ses pieds.
Puis, un jour revint cette terreur :
Je ne pouvais regarder une lueur
Sans que mes yeux soient agressés
Et m'obligent à me détourner.
Puis cela alla de mal en pis :
Des verres teintés, je pris.
Mais mes yeux étaient toujours gênés...
A des lunettes de soleil, je dus passer.
Maintenant, c'est terminé...
Je n'ai plus à m'inquiéter.
J'erre à présent dans les ténèbres :
Mes yeux ont perdu leur lumière !
Écrit par Sorrow
A quel âge un homme perd la pureté qui habite son cœur quand il est enfant ? On la perd quand on cesse de rêver et lorsque la vie cesse de nous enthousiasmer
Catégorie : Triste
Publié le 18/01/2011
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Commentaires
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Posté le 18/01/2011 à 09:51:33
C'est très triste.... mais un très beau poème. | |
Pimprenelle |
Posté le 18/01/2011 à 19:22:32
Tristement beau ! amicalement Louann |
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louann |