Il arriva un matin d'été
Où Léa ne vînt pas en classe.
Cela pourtant ne m'a pas inquiété
Et avec mes amies nous nous faisions des grimaces !
Puis ce fut une semaine sans la voir !
Je me posais beaucoup de questions.
Nous nous inquiétons de ne rien savoir
Tout le monde en parlait pendant les récréations.
Mais un jour l'institutrice nous parla avec sérieux
"Léa se trouve, en ce moment, à l'hôpital,
Dit-elle sur un ton malheureux
"Elle a une maladie qui peut lui être fatale !"
Léa avait contracté un cancer.
Ce que c'était, je ne le savais pas !
Je ne pensais qu'à cette affaire :
"Je dois aller voir Léa !"
Mais je n'étais pas le seul à penser cela :
Tous mes amis voulaient la soutenir !
Alors l'institutrice, souriante, décida
De faire une surprise pour que Léa puisse sourire.
Tous se mirent alors au travail.
Puis nous allâmes tous sur place.
Chaleureuses furent les retrouvailles
Mais l'étonnement surgit au moment du face à face.
Pour elle, nous voir fut un évènements heureux.
Beaucoup de questions lui furent posées :
"Où sont donc passés tes cheveux ?
- Un jour, je les ai perdus par poignées !"
Avec elle, je pus rester un moment :
Je lui racontai ce que j'avais fait dans la journée.
Elle me regardait faire le pitre tout en rigolant.
J'étais si heureux de la retrouver.
Je revins la voir chaque jour.
"Je n'abandonnerai pas celle que j'aime comme une sœur !"
Je lui racontais mes journées encore et toujours,
Je voulais qu'elle nage dans le bonheur.
Un soir, elle me parla, sérieuse et vaillante :
"Tu sais je deviendrai une étoile à ma mort !
- Je suis sûr que tu seras la plus brillante !"
Puis, nous regardâmes tous deux dehors.
Le lendemain, je ne pus allez la voir.
On me raccompagna chez moi.
Et de ma fenêtre, je voulus l'apercevoir.
"Allez, pensais-je, montre-toi !"
Dans ma chambre, maman entra,
Je vis tout de suite qu'elle avait pleuré.
Elle vînt s'asseoir à côté de moi,
Et avec moi, le ciel, elle a regardé.
Celui-ci s'assombrît lentement,
Maman me prît dans ses bras.
Quand soudain, je criais avec mon innocence d'enfant :
"Regarde maman ! C'est l'étoile de Léa !"
Inspiré de "L'étoile de Léa" de Patrick Gilson
Écrit par Sorrow
A quel âge un homme perd la pureté qui habite son cœur quand il est enfant ? On la perd quand on cesse de rêver et lorsque la vie cesse de nous enthousiasmer
Catégorie : Triste
Publié le 06/12/2010
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Bouleversant et émouvant, que cette petite étoile brille de tous ses feux... amicalement Louann |
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louann |
Très beau poème, très émouvant. Que l'étoile de Léa brille à jamais... Louis |
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Louis de Stekelenburg |