Le ruisseau entraîna la feuille,
l'emmena vers la chute d'eau,
où l'arc-en-ciel s'y cache d'un oeil,
ainsi sculpte la roche entre les flots.

diverses choses s'achèvent,
d'autres recommencent et prennent vie,
l'entrain des journées mélangeant fièvre,
amertume, joie et envie.

porté par le rythme du destin,
pour ainsi jouir du lendemain,
le chemin de cette feuille ne s'étant pas arrêté,
la nouvelle ère n'aurait pu commencer.

les instants de magies,
les remords du passé,
le goût de la plaisanterie,
et ce futur été.

il n'y a pas de côté obscur,
que de bons moments à savourer,
et puis de vive allure,
j'y ai sûrement pensé.