Distance immense
Des heures froissées
Comme l'orchidée d'hiver
En vient à se laisser
Aller, mourir
Premier givre de Novembre
Je n'ai pas le temps
Pas les rêves tranquilles
Que tu avais déposés
Au pied de mon lit
Pourtant
Les lumières de la ville
Dansent sur les murs
De cette froide bâtisse
De ces terminaisons nerveuses
Qui m'abîment dans le souvenir
Il manque ton sourire
Tes couleurs vibrantes
Aux vitraux de l'Automne
Plus rien ne m'impressionne
Les courants me traversant
Ont la douceur de tes frissons
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Commentaires
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Posté le 19/10/2021 à 06:45:38
Ce poème relie des sensations liés au temps, l?air... Des sensations très fines qui s?expriment dans un coeur. C?est magnifique! Bravo. |
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Iloamys |
Posté le 19/10/2021 à 08:55:02
Ici le corps vit en profondeur, jusqu'aux terminaisons nerveuses le changement de saison, comme une nature morte qui envahie l'être J'aime la sensibilité exprimée |
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Edelphe |
Posté le 19/10/2021 à 18:27:38
Bonsoir, Dans ces Courants-là, on voit passer et partir ces Choses qu'On ne peut retenir .. LyS .. |
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Lys-Clea |