Ma douce et tendre carence,
Aussi triste est mon humeur,
Qu'au premier jour de ton absence,
Qu'aux prémices de mon malheur.
Cette rose noire encore présente,
N'a toujours pas changé d'aspect,
Ces épines sont un peu plus grandes,
Belle sentence due à mon irrespect.
Je m'en voudrai longtemps encore,
Car par ma faute tu as pleuré,
Toi, tu faisais tant d'efforts,
Et moi, notre amour j'ai gâché.
Aujourd'hui il ne reste rien de nous,
Tu as refait ta vie sans moi,
Moi, à terre j'ai les deux genoux,
Et je me détruis de mon émoi.
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Commentaires
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Posté le 24/03/2009 à 23:03:25
Triste...mais sublime ton poème !!! Amitiés Ange de lumière |
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Ange de Lumière |
Posté le 24/03/2009 à 23:21:08
J'aimais le premier poème, j'aime aussi celui-ci. Mais on sent en effet que le temps n'a rien effacé et que comme tu le dis si bien, les épines se sont allongées. Très beau texte, l'évolution, la comparaison entre les deux est intéressante. Un glissement s'est opéré, non un changement. Bises à toi |
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Harmonie |
Posté le 24/03/2009 à 23:35:56
Merci à vous deux | |
Savior |