Il y a deux personnes en moi,
Celui que je suis le jour, et Savior.
L'un est résponsable de mon émoi,
Et l'autre compose mon triste sort.

L'un a étrangement un mental de fer,
Une épaule sur laquelle on se repose,
Et l'autre a déjà un genou à terre,
La larme à l'œil, tristement il compose.

Mon premier est rieur, serviable, aimable,
Se mêle même aux facteurs d'ambiances,
Et mon second a la tristesse palpable,
Sa peine, pour un seul est bien trop immense.

Quand le jour laisse place à la nuit,
L'un délaisse mon corps pour Savior,
Tous deux sont trop pour une seule vie,
Et à deux, ils me causent du tort.

Et moi on ne me laisse pas le choix,
De mon corps, je suis seul propriétaire,
Je me dois donc d'imposer ma loi,
Mais je les aime ces étranges locataires...