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Pousser la porte.
Ne pas se retourner.
Ne plus regarder.
Le rêve qui se réalise enfin ;
Le néant mais sans pleurs, sans culpabilité,
Le bonheur ténébreux et vain qui s'offre à nous.
Qui n'en a pas rêvé ? Qui n'a pas pleuré seul dans son coin
En repoussant les portes du matin,
Pour rejoindre la lune et les astres infinis.
Je t'ai vu toi .
Et si j'avais soupçonné que ton sourire était figé,
que tes yeux me suppliaient…
Tu te rappelles des soirs d'automne passés
A sentir la pluie mouiller nos visages ?
Si j'avais pu deviner que les larmes se mêlaient aux gouttes mouillant ton écharpe!
Mais j'étais trop stupide, trop aveuglé par un bonheur non partagé.
Le ciel est bleu, immense et vide. Je sens la foule qui s'agite autour de moi.
Et je reste immobile. Je cherche ton visage gravé dans les nuages.
Mais tu es parti.
Tu prépares la marche funèbre du monde et ton chant résonne dans ma tête comme un requiem.
Ca ne changera rien.
Je serai invisible pour de bon.
Regarde, je me glisse derrière la porte et personne ne me remarque.
Je fixe ce noir éblouissant,
J'aperçois ta silhouette dans l'océan opaque.
Je sais, là où nous allons il n'y a pas de pluie, pas de corps pour se réchauffer, pas d'yeux pour voir.
Mais importe : je te sens.
Oublions nous dans ce monde monochrome,
reposons nos cœurs rougeoyants.
Tu ne reviendras pas alors c'est décidé ; je pars avec toi,
Sans me retourner vers vos regards envieux.
Écrit par Sanserato!
sans devise!
Catégorie : Triste
Publié le 08/01/2009
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trop touchant...poignant...triste...j'espère que tu vas bien? | |
delinda27 |
merci delinda27.t'inquiète je vais très bien.j"ai écrit ce poème il ya quelques temps, et puis c'est une façon d'exorciser , l'angoisse, la tristesse, et la pensée sombre qu'on a tous eu un jour au fond de notre esprit mais qui reste heureusement au stade de la pensée... | |
Sanserato! |