Acre fumée qui nous emplit.
Simple serpent de cendre enserrant nos vies.
A la lueur de nos soleils, flamboie l'autel de nos dieux déchus.
Cages à fées amarrées aux masques de notre hypocrisie,
Que les vents ballottent dans le ressac du ciel.
Le serpent rôde dans la nasse,
Prisonnier des filets de nuages.
La peau trop tendue de s'être repue du sucre des louis de la honte.
Si au plus profond des ténèbres subsiste une lueur.
Où demeure la douce caresse de l'obscurité sous la morsure des projecteurs ?
Nulles ténèbres à l'ombre des regards de nos détracteurs.
L'éclat cruel de leur jugement ne tolère l'affront de nos ailes.
Laissez-moi cultiver le poison des roses à l'ombre de nos mensonges.
Au pied de l'arbre coeur, j'irai cueillir la clé de nos destins.
Et arracher à ces faux dieux la promesse de demain.
Écrit par Rydia
La cohérence est le dernier refuge de ceux qui n'ont pas d'imagination.
Oscar Wilde Catégorie : Divers
Publié le 28/06/2012
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Ce poème est très beau seulement altéré de quelques fautes d'orthographe, d'inattention sans aucun doute. | |
platon |
Merci pour ta relecture, j'ai corrigé les erreurs dont tu m'as parlées. | |
Rydia |