Trois petits chats ou quatre
Vu leur poids, un vaut deux, deux valent quatre
Huit petits chats dans le crépuscule
Courent et tournent autour du funambule
Un fétu de paille têtu
Dont se saisissent de leurs doigts crochus
Les trois sœurs du destin sous la coupe d'Hécate,
Font ployer leur échine et en silence s'écarte
En équilibre sur un radeau de brindilles,
Ce petit personnage, les yeux qui brillent,
Contemple son double dans l'eau trouble.
Cette image qui le suit, mais jamais ne le double.
Narcisse eut été moins fier et plus modeste
Quand un tel double se manifeste
Vous faisant perdre la notion
De ce qui est en haut, et ce qui est au fond
La confusion est telle que quand il apparaît,
Je ne sais plus lequel, légitimement se pare de ces traits
Et c'est déboussolé que je vais lui lancer :
Un bouquet de piques ou une couronne de lauriers.
Écrit par Rydia
La cohérence est le dernier refuge de ceux qui n'ont pas d'imagination.
Oscar Wilde Catégorie : Amitié
Publié le 16/12/2010
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Hohooo, pas mal du tout; deux-trois vers rompent le rythme un peu trop fort, mais sinon c'est tout doux, dansant et, au niveau des allitérations, très chantant. Bravo. | |
John Craft |
C'est mignon tout plein, de jolies images, des références intéressantes (love Mythologie !) Bref, j'aime ^^ |
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Orpheus |
Too nice^^ | |
Mistake |
les chats sont pas aussi gros, je proteste. | |
Louis de Stekelenburg |
Louis, tu connais pas le mien, pour oser dire ça... fuuuhuhuhu | |
John Craft |