Je vis, je meurs
Je vis, je meurs, je me brûle et me noie.
J'ai chaud extrême en endurant froidure,
La vie m'est trop molle et trop dure.
J'ai grands ennuis entremêlés de joie.
Tout à un coup je ris et je larmoie,
Et en plaisir maint grief tourment j'endure ;
Mon bien s'en va et à jamais il dure ;
Tout en un coup, je sèche et je verdoie.
Ainsi amour in constamment me mène.
Et quand je pense avoir plus de douleur,
sans y penser je me trouve hors de peine.
Puis quand je crois ma joie être certaine,
Et être en haut de mon désiré heur,
Il me remet en mon premier malheur.
Louise LABE
Ce poème n'est pas de moi, mais je me retrouve dedans, quand je le lis, c'est ce que je ressens, j'avais envie de vous le faire partager car je sais que nombreux d'entre vous, vous vous retrouverez.
Rosace
Écrit par Rosace
Essayer de toujours voir le meilleur, dans les épreuves difficiles que nous traversons
Catégorie : Triste
Publié le 07/08/2007
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Oui ,il a le charme de l'écriture ancienne... | |
Alexandre-glaucos |
Il est très beau,et je me retrouve aussi dedans. | |
apocalypse |
Rosace, Heureuse de lire ce beau texte que tu nous fais partager. Merci à toi ! |
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Ange de Lumière |
De rien Ange de Lumi7re, ce poème il me parle beaucoup et Louise Labe a su trouver les mots que je n'arrive à mettre sur papier... ROSACE |
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Rosace |