Hier dans mon village on a vu un aveugle
Dont les yeux semblaient voir des héros d'un autre âge.
« Ulysse » cria-t-il ! et cognant tous les meubles
De l'auberge, on vit resplendir son visage.
Cet homme là est mort hier quant on a dit,
Qu'étaient nuls ces héros qu'étaient brefs leurs exploits,
Qu'il avait tout manqué, qu'il n'avait rien acquis,
Et qu'il n'avait rien vu, sans te voir une fois !
Que veux-tu, que veux-tu, toi l'Alpha l'Oméga,
Toi la reine inutile dont nous sommes esclaves,
Toi la rive fertile où le monde s'accroîtra.
Il est mort sans bouger, silencieux et grave,
Avec grâce et candeur, comme on meurt d'une joie,
Il est mort, disons-le, ainsi que tu vis toi.
Écrit par Roman-tics
Tout ce qui est fixe est fatal, et tout ce qui est fatal est puissant!
Catégorie : Amour
Publié le 10/11/2011
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