Un dernier cri dans la jungle urbaine
Le final d'un concerto ininterrompu
Gravé de sang dans le tronc d'ébène
Malgré l'être majestueux qu'il fût
Vague souvenir d'un terrain abandonné
Où l'esprit des enfants perdus erre
Pauvre cimetière, ou simple lieu reculé
C'est ici que survivent les âmes, sous cette terre
Quelques pas dans le brouillard
J'avance à reculons
Être encore perdu seul dans le noir
On cherche le chemin mais à quoi bon
Et cette perle innocente
Qui brille là au milieu
Cette beauté luisante
Qui émerveille mes yeux
Qui embellit mon cœur emmuré
Le ramène à ses beaux jours
D'un simple mot, murmuré
Un unique je t'aime, pour toujours
Et ce brin d'espoir immortel
A qui l'on remet sa vie sans crainte
Ne nous rendra jamais la pareille
Malgré les pleurs et les plaintes
Mais qui sont ces ombres
Qui marchent au pas vers moi
Et je sens comme une aura sombre
Qui plane telle un drap de soie
Voûte stellaire dans le couchant
Tel un nuage dans la clarté du soir
Je ne suis qu'un homme s'écroulant
Entre les étoiles et le voile noir
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Bel écrit, qui nous fait passer de l'ombre à la lumière, étrangement troublant et émouvant. | |
Octavie |