Un amour éperdu dans le cœur des montagnes
De l'eau à la bouche, et l'air qu'on respire
Trois tracés de chemins fait de hargne
Qu'a travers les âges et les empires
S'incrustent les mirages des tréfonds
Cisailles des âmes à coup d'espoir
S'étendant lourdement mais jamais ne se confond
Huitain fatigué, vacillant dans le miroir
Comptant l'infini comme l'on regarde les étoiles
Galaxies et trous noirs, au fond de ma mémoire
Et l'espace et la vie, l'origine même du temps
S'enroulent sur moi tels les souvenirs d'antan
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