Ce rien que nul
ne peut acheter
jamais tu ne l'auras
comme ce soupir
au bas d'un escalier
comme l'amour,
un mouchoir à la main
Comme mes souvenirs
comme la vérité
Ces instants ou j'étais
quand tu n'existais pas
jamais tu ne l'auras
Te revoir un jour salé,
exaspérée
de rage matiné
un temps d'apéritf
un verre qui sera plein
d'un rouge
inaltéré
jamais apaisé
toujours embraisé
J'aime cette injustice
que rien n'excuse
que rien n'éteint
qui pourtant fait pleurer
qui m'a fait rêver
de m'élever
au dessus des mesquins
et des aliénés
Cette chose que j'ai
bien au chaud dans mon sein
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Écrit par Rochefort
Et encore, là je suis habillé
https://rochefort.bandcamp.com/ Catégorie : Divers
Publié le 22/10/2016
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Commentaires
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Posté le 22/10/2016 à 23:08:40
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J'apprécie ce poème, et surtout sa strophe centrale, avec ce rouge de braise, et son amertume qui ne se déguise pas, inaltérable sans doute. |
jacou  |
Posté le 24/10/2016 à 11:52:36
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Oui merci Jacou, l'inaltérable c'est ce qui nous mène et qui ne s'explique pas, qui ne peut se dire qu'en poésie |
| Rochefort |