Je t'ai toujours aimé toi la reine
Effronté dont l'immense peine
Soustrait à mon âme ses ambitions,
Unir tel était ma seule passion
Interdire les fruits de la tentation,
Si ce n'est la triste acceptation
Enfantine de mon grand départ.
Non…Évitons tous ces bobards
Contre cet amour si ringard.
Oui j'irais l'enfermer au placard,
Ravivez mon esprit d'enfant fêtard
En souriant à l'attente du train à la gare.
Valise en main, j'oublie le passé
Inventant des dessins violacés
Venus de notre routine agacée
Ancré dans mes gènes enlacés
Noué à nos cœurs rigides cassés.
Tu sauras très bien me remplacer.
Dans le noir, j'ai vu le ciel
Amicalement m'offrir ce logiciel
Noir afin d'hacker les mots essentiels
Sans en être le détenteur officiel.
Ta magie, notre magie
Oublié des étoiles de l'astrologie
N'est désormais qu'une hémorragie.
Envole toi petite colombe
Suis le courant du vent
Part aussi loin des catacombes
Revient vers ce soleil levant
Immaculé qui se reflétait sur ta peau.
Tu ne verras plus jamais un seul corbeau.
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Très beau ce poème, il me touche particulièrement surtout sa fin, envol de la colombe. Le corbeau est associé à la souffrance, au mal, et pourtant c'est un oiseau majestueux aussi. Merci à vous Rêve Noir de ce bon moment de lecture, c'est un favori | |
creature |