Mais que t'ont-ils donc fait,
rougeoyante gueule de lion,
pour que, sans compassion,
tu puisses ainsi les avaler ?
N'étaient-ils point à ton chevet,
écoutant battre ton coeur colérique,
enregistrant ton pouls irrégulier,
auscultant tes entrailles chimériques ?
Fille pérenne de Vulcain
n'as-tu donc point changé
que leur jeunesse n'en fut rien ?
Dans tes forges aujourd'hui engloutis,
sais-tu qu'ils étaient des pères aimés,
des êtres sains, une femme et un mari?
Écrit par Raymond_MATABOSCH
Cent fois sur le métier remet ton ouvrage car c'est en forgeant qu'on devient forgeron.
Catégorie : Amitié
Publié le 11/11/2006
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Commentaires
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Posté le 11/11/2006 à 18:32:58
ce sont les cruautés de la nature, les pouvoirs du diable, magnifiquement bien écrit. | |
plustout |
Posté le 11/11/2006 à 19:50:34
difficile la nature, parfois... Joli poème Raymond, touchant et bien écrit:) | |
MAZBRI |