Enlève moi la compagnie des faux, des heureux, des satisfaits.
Si leur vie se déroule, ils partirent jadis et font trop de bruits
Pour que j'entende ta venue.
Éloigne de moi ceux qui ont des paroles toutes faites.
Elles sont jaunes comme leurs dents.
Je suis un mendiant, je mange dans le soleil, apaise ma soif par la terre
Le monde est surnaturel, le chemin si parsemé.
Les êtres simples marchent sur les eaux sans le savoir.
Jamais le ciel ne m'a paru si proche.
Il pleut de tes yeux purs, pas une ardoise ne m'en sépare.
J'ai jeté mes vêtements au fossé.
J'attends l'amour comme la foudre et les guetteurs d'horizons !
Écrit par Rathur
"Le poème est une grappe d'images."
G.Bachelard Catégorie : Amour
Publié le 09/08/2009
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Commentaires
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Posté le 09/08/2009 à 20:29:20
J'aime à partir du passage où la narration du Je prend le dessus. J'ai un peu de mal à comprendre le début, notamment ce mélange de présent et de passé simple en un seul vers. D'ailleurs en parlant de vers, le dernier est percutant. | |
Nyàri |
Posté le 11/08/2009 à 01:28:04
Merci Nyari ! le changement de temps est volontaire c'est pour montrer que ces personnes là existent sans exister vraiment. Un vers percutant ? bo y sont plutôt sympas les lombrics non ? (sourire) | |
Rathur |
Posté le 10/02/2010 à 23:57:47
yes | |
Luke |