Enfermé, bourré d'antidépresseurs et d'anxiolytiques
La plupart du temps quand on se sent mal c'est la panique
Etre enfermé entre quatre murs est devenus une peur typique
Comme celle d'être attaché au lit ou qu'ils nous piquent.

Le pire est d'être éloigné de nos proches alors qu'on a besoins d'eux
Eloigné de ceux qui nous aimaient avant que l'on devienne fou furieux
Hôpital psychiatrique sonne faux dans la tête de notre entourage
C'est encore plus déprimant que d'être ici, où trouver du courage ?

Quand on a personne a qui se confier, a part nos frères et soeurs de galère
Qui nous comprennent mieux que n'importe quel infirmier, plus mal qu'hier
Et moins que demain, la douleur est trop grande pour continuer mon chemin
A ceux qui me soutiennent et qui me comprennent, un grand merci aux miens.