IV
Dans le clair matin bleu
chaque visage
porte le soleil.
Je les embrasse
avec sur mes lèvres
les souvenirs mêlés de toute chose ;
je les embrasse
comme si je fus ce soleil
et que j'eus en moi
le savoir de la terre, des branches
des toits et du ciel,
je les embrasse
comme si je fus le vent
et que le contour de mes lèvres
était celui du monde.
Baiser timide
de lumière
je suis
le frisson
qu'on ignore
et parcourant chaque corps
et chaque existence
je traverse
le monde
sans laisser de traces.
Écrit par Poesie nocturne
https://www.facebook.com/letombeaudespaquerettes/
Catégorie : Triste
Publié le 03/02/2017
|
Ce texte est la propriété de son auteur. Vous n'avez en aucun cas le droit de le reproduire
ou de l'utiliser de quelque manière que ce soit sans un accord écrit préalable de son auteur.
Poème Précédent | Poème Suivant |
Triste à découvrir... | Poèmes de Poesie nocturne au hasard |
Commentaires
Annonces Google |
Posté le 03/02/2017 à 10:35:13
J'aimerais embrasser ainsi que vous faites. | |
jacou |
Posté le 15/03/2017 à 20:30:01
Sublime *** | |
MARIE L. |