III
Devant moi s'étend
une mer d'ombres et de branches
tranquille.
Au delà,
le pâle bleu
de l'hiver.
Par un désir
qui ne s'explique pas
j'envie et j'admire
ces arbres figés
de trop savoir
le mouvement du monde
heurter leur corps.
Je voudrais être l'un d'eux
et faire de ma solitude
celle du ciel,
immensément vide.
Écrit par Poesie nocturne
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Catégorie : Triste
Publié le 02/02/2017
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Commentaires
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Posté le 02/02/2017 à 20:53:08
Je savoure ces vers, quintessentiels, "bus au verre fragile de l'aube" (Jaccottet). | |
jacou |
Posté le 04/02/2017 à 13:35:12
Ah je comprends bien ce sentiment, superbe ! | |
Eleidora |
Posté le 19/05/2017 à 18:57:05
Un petit hum!!! De plaisir en lisant vos vers pâles. .. Merci |
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MARIE L. |