Je ne sais plus
mêler mon souffle
au souvenir de tes gestes
ni tirer sur les cordes du bleu
qui sont ton visage.
Je ne sais plus
écrire ni les ombres
ni les espaces qui les séparent
de ton corps suspendu
à mes lèvres
violettes.
Je suis cette épave
rongée par les algues
qui demeure sans soleil
et sans soif
dans la nuit raide et bleue
que tu nommais tristesse.
Mon corps vide habitera
les mille voix et mille mots – les tiens
qui dévoreront de l'intérieur
le bois acouphène
et mort
qui me sert d'écorce.
Écrit par Poesie nocturne
https://www.facebook.com/letombeaudespaquerettes/
Catégorie : Triste
Publié le 30/10/2016
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Commentaires
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Posté le 30/10/2016 à 23:25:14
Un poème poignant, qui émeut par sa grâce. | |
jacou |
Posté le 31/10/2016 à 12:00:40
Un joli poème | |
CRO-MAGNON |
Posté le 31/10/2016 à 17:34:55
Une souffrance. | |
eric |
Posté le 31/10/2016 à 21:52:01
Un très beau poème ! Merci du partage :) | |
Galerion |
Posté le 31/10/2016 à 21:57:35
Oh oui. Votre poème est poignant et magnifiquement écrit. Merci. |
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Iloa Mys |
Posté le 02/11/2016 à 21:19:56
Si beau... "Tout ce que son coeur à aimé Jalousement la pérennise L'aube lui tend l'éternité Non, la mort ne l'à pas toute prise" |
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MARIE L. |
Commentaires
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