Le froid qui court sur les doigts
sur les jambes
le ciel qui tombe lentement
- qui est déjà tombé
le soleil sur la peau endormie
les visages sans formes de la foule
les cadavres des arbres
ignorés par le train
le souffle trop petit
et les espaces trop grands
les yeux trop petits qui
sont les seuls à voir
que le jour est si grand
et que tout perdure.
La nuit seule
cerne son souvenir sur la peau ;
le jour qui éventre
ne laisse aucune cicatrice.
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Écrit par Poesie nocturne
https://www.facebook.com/letombeaudespaquerettes/
Catégorie : Triste
Publié le 01/10/2016
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Commentaires
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Posté le 01/10/2016 à 17:35:57
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Les deux derniers vers de ce très bon poème sont saisissants ! Ils vous accrochent et ne lâchent prise. |
jacou  |
Posté le 01/10/2016 à 17:54:32
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J'aime on dirait qu'il a été écrit dans un train, je dis ça par rapport aux arbres. |
eric  |
Posté le 01/10/2016 à 17:55:38
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Bonjour Poésie nocturne, Une belle profondeur poétique ! Bravo ! Bonne soirée ! Mes amitiés Sybilla |
Sybilla  |
Posté le 01/10/2016 à 18:03:14
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Merci à vous trois. En effet eric, ce poème a été écrit ce matin dans le train :) |
| Poesie nocturne |
Posté le 01/10/2016 à 19:12:25
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Bravo! C'est superbe ! :-) |
| Iloa Mys |
Posté le 01/10/2016 à 20:38:34
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C'est marrant j'ai écris la même chose quand j'étais dans le train, moi je trouvais les arbres décharnés. |
| eric |
Posté le 08/10/2016 à 09:28:46
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"Vois comme ce matin l'éclat du soleil est en absence Et mon coeur prie en silence d'autres matins" Sombre et triste poème :( |
| MARIE L. |
Posté le 03/11/2016 à 23:54:35
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Comme toujours j'aime beaucoup, C'est très beau.. Et déchirant |
| Eleidora |
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