le matin blême se penchait sur ton corps d'oiseau
il te regardait et
tu le regardais.
(les arbres seuls
le vent qui ramasse l'aube sur l'herbe
les nuages qui font le ciel
les choses lointaines
tout ça dans la parenthèse
de votre regard)
le matin blême
mourut dans tes yeux
et tu fus alors la seule
qui ait perdu sa voix.
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Écrit par Poesie nocturne
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Catégorie : Triste
Publié le 04/08/2016
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Commentaires
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Posté le 04/08/2016 à 13:12:27
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C'est très beau. J'aime ce style de poésie car elle me laisse en suspend. Merci beaucoup. |
Iloa Mys  |
Posté le 04/08/2016 à 16:10:13
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J'aime beaucoup ce vers : "le vent qui ramasse l'aube sur l'herbe", dans un beau poème mystérieux. |
jacou  |
Posté le 04/08/2016 à 18:25:02
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Vos poèmes ont comme le fil conducteur de votre belle image de corps étendu sous les étoiles. C'est un tout très agréable à lire |
| schweepouille-deleted |
Posté le 05/08/2016 à 05:05:34
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Bonsoir Poésie nocturne, De magnifiques images ! Belle nuit ! Mes amitiés Sybilla |
| Sybilla |
Posté le 01/09/2016 à 20:24:26
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Sublime ... :) enfin |
| MARIE L. |