ce matin encore
la tristesse toute ensommeillée
se déversait par la fenêtre
sur sa robe de soie et
de lumière
elle se promène nue
comme une enfant
vieille
de deux mille ans
elle emplit la chambre
et se pose sur mon lit défait
puis elle défait le temps
et dépose sur mes lèvres
la beauté
de son silence
son baiser enveloppe de néant
mon esprit qui s'efface
comme les ultimes lueurs
du crépuscule
la tristesse est une douce agonie
et, quand tout semble fini
elle a déjà disparu
sans rien laisser derrière
qu'un goût d'absence
sur les lèvres
Écrit par Poesie nocturne
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Catégorie : Triste
Publié le 09/04/2016
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Commentaires
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Posté le 09/04/2016 à 22:20:31
Un bon poème dédié à la charmante tristesse qui nous habite tous un peu par moments. | |
jacou |
Posté le 10/04/2016 à 11:20:46
bien tristounet ce poème si lourd qu'il me donne envie d'ouvrir la fenêtre est de laisser entrer le beau soleil d'aujourd'hui... BISOU* |
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MARIE L. |
Posté le 10/04/2016 à 15:55:39
Un peu triste mais ce n'est sans doute qu'un au revoir. | |
TANGO |
Posté le 12/04/2016 à 15:59:21
Merci pour ce poème, Très beau, |
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Eleidora |
Posté le 12/04/2016 à 16:31:16
Oui, un de mes préférés, il décrit le sentiment que je trouve le plus fort ces temps-çi. | |
Galerion |