Quand vient le soir à l'orée des grand chênes tortueux
La forêt chante au ciel toute sa mélancolie
Sempiternelle mélodie aux accents brumeux
Les arbres au lointain pleurent des larmes fleuries
Je cueillerai pour toi les étoiles de Gaïa
Pour embellir un petit peu ton ciel d'ébène
Il y aura dans l'éther des roses et des lilas
Et si tu tends l'oreille, la complainte des grands chênes
Je te raconterai la couleur de mes pas
La beauté des ormes dans la chaleur de l'été
Qui se chuchotent entre eux leurs doux parfums tout bas
Comme un secret millénaire jamais dévoilé
Je toucherai pour toi la lune du bout des doigts
Pour qu'elle nous emmène sur son rayon sélène
Voyager dans l'univers seulement vêtus de soi
Et de l'autre, je serai roi et tu seras reine
Je crierai tout mon amour dans ton silence,
J'écrirai des vers à l'encre de mes larmes
Sur les remous de l'air, dans une folle danse,
Je dessinerai dans l'eau l'écho de ton charme !
Quand vient le soir à l'orée des grands chênes tortueux,
La forêt hurle au ciel des sanglots lancinants
Qui se joignent aux miens, à l'heure de te dire adieu,
Je m'en vais tristement suivre l'ombre du vent.
Écrit par Poesie nocturne
https://www.facebook.com/letombeaudespaquerettes/
Catégorie : Triste
Publié le 03/09/2015
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