Le vent qui soufflait
de ses lèvres
à mon corps
était celui de l'hiver.
Il est venu pénétrer la terre noire
que sont tes cadavres étendus
et renverser chacune de mes tombes de l'intérieur
où gisaient tes cheveux
comme de l'herbe morte.
Ton nom gravé sur les pierres grises
qui me servaient d'os
fut recouvert doucement
par la neige
qui tombait de ses yeux -
et ta poussière
aussi lourde que la nuit
devint aussi légère
que le ciel battant sur sa peau.
Écrit par Poesie nocturne
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Catégorie : Amour
Publié le 17/09/2016
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Commentaires
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Posté le 18/09/2016 à 09:06:13
C'est un excellent poème que je lis et relis avec grand plaisir. J'aime énormément cette atmosphère funèbre et hivernale... | |
jacou |
Posté le 18/09/2016 à 11:03:00
Ce mélange de poussière légère et de neige donne bien ce ton gris et sombre à ton magnifique poème. .. Il pleut aujourd'hui :( |
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MARIE L. |
Posté le 18/09/2016 à 23:08:57
Merci à vous deux pour votre présence qui me fait beaucoup de bien. Ce deuil est plutôt optimiste, malgré le côté sombre de ce qui fut enterré, j'aimerai pouvoir vous faire lire à nouveau des choses plus gaies. :) A bientôt |
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