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C'est parfait, il me semble que j'ai un trou dans le crâne,
Qui vrille dans mon cerveau comme s'il était tout frais
Et pas encore cicatrisé après 5 ans d'amour de toi.
Je voudrais te voir comme avant, encore inaccessible,
Pas encore découvert dans ton intégralité crue.
J'aimerais toujours t'observer plus profondément,
J'ai peur de m'habituer au tout de toi que je connais,
Que l'ennui gratte à force de trop de transparence.
J'ai conservé sur moi quelques mystères,
Pour alimenter ton désir. Moi je n'ai plus rien,
Plus rien à découvrir de toi que ma propre passion,
Même si elle ne fait pas mine de s'estomper.
Me complait qu'il soit parfois douloureux de t'aimer.
Quand je suis seul, je vis dans ce salon froid,
Terne, évitant le reste de la maison
Qui profite trop du pénétrant soleil,
Car j'ai l'humeur de mon corps, mortel.
Mais même si je te blesse en plaintes constantes,
En ne ressemblant pas assez au bonheur,
J'aime savoir que tu me convaincras. Tu diras
que mes rêves n'ont pas à s'endormir seuls le soir.
Écrit par Pin(k)Cushion_Queen
"Au-dessus d'une des portes, masquées par des tentures de velours rouge, il y a un panneau, et sur ce panneau, en lettres assorties à la couleur des tentures, est écrit: sans issue." (b.e.ellis)
Catégorie : Triste
Publié le 13/02/2008
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Très joli poème. Avec des images intéressantes. | |
R.R. |
Autant pour moi..C'est vrai. J'ai juste un peu perdu de vue ce qu'est le site en lui même. Je corrige. | |
R.R. |