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Chicane passe, sans les menottes aux poignets,
Blessures glacées contraignant ses mains voleuses.
Trouble ocre du détenu révélé pour la première fois
A la morsure de la lumière : vision assombrie.
Convulsions d'exaltation, cavité, impression de chute,
Rugissement des tripes, le prisonnier en liberté.
Chicane passe, en taxi jaune soleil,
Sourire pas moins que élargi, joie avalée, déglutie avec peine,
Nausée. Impressions eau-forte, trottoirs, véhicules, gens.
Ralenti hollywoodien sur un chien qui halète,
Accéléré épique de toute la machine
Au passage d'une jupe dénudée :
Regret, nostalgie, amour-corps, vacuité, sadisme,
Noms de filles, soupirs-envie, papillons.
Jeux de guignols de figures expressives,
Enfants ébruitant de soleil toute l'existence,
Enfants et chiens créatures superbes et nécessaires.
Faim, plaisirs du ventre, plénitude.
Plans, possibles, plans des possibles.
Sourires d'autres, premier sourire, tous les sourires.
Écrit par Pin(k)Cushion_Queen
"Au-dessus d'une des portes, masquées par des tentures de velours rouge, il y a un panneau, et sur ce panneau, en lettres assorties à la couleur des tentures, est écrit: sans issue." (b.e.ellis)
Catégorie : Divers
Publié le 13/02/2008
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Ce poème est fort par son thème et le choix du style, saccadé qui suggère une foule d'images. Bravo | |
verarl |