Je me croyais un chevalier, un troubadour
capable de te rendre une larme des grâces
qui toujours aujourd'hui bénissent mes extases
et m'ont offert l'ultime don : mourir d'amour.
Je voulais t'enchanter sans te faire la cour
pour que mes compliments et mes antonomases
te fassent retrouver ta valeur dans mes phrases
exaltant ta bonté, ton charme et ton glamour.
Déferlant mes sonnets drus comme des armées,
je n'ai fait que rouvrir tes blessures fermées
et ramené le mal qui s'était endormi.
Je suis donc le fléau, le dragon et la plaie,
dont la flamme détruit tout le bien qu'il balaie
et transforme l'aimée en son pire ennemi.
Écrit par Pierre de Coeur
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Pierre de Cœur Catégorie : Triste
Publié le 12/07/2016
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Commentaires
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Posté le 12/07/2016 à 12:13:09
Les cendres d'un amour peuvent encore causer des brûlures surtout si on les agite... merci pour ce beau poème désespéré qu'Aliénor d'Aquitaine aurait sûrement apprécié! | |
banniange-deleted |
Posté le 12/07/2016 à 16:21:10
magnifique... | |
MARIE L. |
Posté le 14/07/2016 à 00:23:45
Bonsoir Pierre de Coeur, L'amour est à la fois exaltant et peut parfois être cruel et faire souffrir... Mais votre muse est certainement enchantée de vous lire, c'est ce que je vous souhaite ! Belle nuit ! Mes amitiés Sybilla |
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Sybilla |