Il inonde mes jours d'un vide assourdissant
où l'écho de mes mots est la seule réponse
aux prières en vers que mon esprit énonce
sans espoir de toucher ton charme évanescent.
L'oubliette au soleil est un havre effaçant
Quelque joie et tracas que ton absence tronce,
Fracassant le chahut ton silence semonce
Le châtiment suprême à mon péché glaçant.
Enfoncé dans mon lit, étouffé par le vague,
je cherche à le remplir d'avenirs et passés
pour freiner ma descente aux rêves effacés.
Ces leurres sont l'enfer où mon âme divague
d'insomnie et de noir, son courage affaibli,
Sans que ton manque soit remplacé par l'oubli.
Écrit par Pierre de Coeur
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Pierre de Cœur Catégorie : Triste
Publié le 11/07/2016
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Commentaires
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Posté le 11/07/2016 à 13:30:53
Il est parfois préférable d'oublier que de se souvenir, merci pour ce beau poème mélancolique. | |
banniange-deleted |
Posté le 11/07/2016 à 20:08:50
Un beau sonnet où s'efface un instant le silence qui laisse place aux vers joliment cadencés. | |
jacou |
Posté le 11/07/2016 à 22:38:47
Bonsoir Pierre de Coeur, Un superbe sonnet sur le silence qui plane mélancoliquement en vos très beaux vers. Belle soirée ! Mes amitiés Sybilla |
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Sybilla |
Posté le 11/07/2016 à 23:00:02
Mais on ne peut pas choisir, banniange... :-) | |
Pierre de Coeur |
Posté le 12/07/2016 à 14:07:45
Alors in ne reste plus qu'à écouter la scène de la folie de Lucia di Lammermoor https://www.youtube.com/watch?v=A8kfxkVlwYc |
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banniange-deleted |