Toi qui vois dans mes vers des éclats de grandeur
ne penses surtout pas que je suis un génie,
mais plutôt un malade atteint d'une « -phrénie »,
sans talent ni savoir, un vulgaire outsider.
Ma créativité souffle un soupir boudeur
et je suis bien trop vieux, trop près de l'agonie
que pour prendre le temps d'écrire en harmonie,
d'apprendre à distinguer le beau de la laideur.
Ces brins de feu se révélant tels des miracles
ne sont que des reflets, d'indignes réceptacles
de celle qui m'inspire au charme sans pareil.
Même un miroir de foire à l'image diffuse,
s'il devait affronter la clarté de ma muse,
ne pourrait travestir sa beauté de soleil.
Écrit par Pierre de Coeur
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Pierre de Cœur Catégorie : Amour
Publié le 19/08/2016
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Commentaires
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Posté le 19/08/2016 à 10:48:23
Lorsque l'on aime, c'est forcément que nous admirons quelque chose chez l'autre. De là à y voir du génie. .. Vous passez ici aux extrêmes. ..vous n'êtes pas genie donc vous êtes un malade. Cherchez le milieu...vous verrez...on y trouve l'apaisement. :-) Essayez de vous contenter de 50 sonnets. Je blague...mais il y a de la vérité dans mes mots. Perso, je vous trouve doué pour le sonnet. Simplement doué. :-) |
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Iloa Mys |
Posté le 19/08/2016 à 18:30:49
Que diable ! Pourquoi 50 ? Je préfère sansonnets ! | |
CRO-MAGNON |
Posté le 22/08/2016 à 15:39:43
Bonjour Pierre, Bravo pour ton très beau sonnet pour ta muse que j'ai aimé lire ! Belle journée ! Mes amitiés Sybilla |
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Sybilla |