Tu dis ne rien avoir, pour toi je ne suis rien,
mais ce rien est à toi, ce manque plein de vide
engloutissant le temps dans un trou noir avide
qui comprime le vague en un vers aérien.
Je sais qu'à tes beaux yeux je ne suis qu'un vaurien
indigne d'admirer ta majesté limpide,
plein d'une passion dont la fièvre intrépide
catalyse ta crainte ainsi qu'un Ibérien.
Mais je prendrais ma vie avant qu'elle te blesse
et l'on n'a jamais vu l'honneur d'une déesse
se ternir ou blêmir par le feu d'un morveux.
Si te libère un jour ta Parque si cruelle,
ton troubadour absent, ton ombre virtuelle,
ce néant à tes pieds sera ce que tu veux.
Écrit par Pierre de Coeur
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Pierre de Cœur Catégorie : Amour
Publié le 16/08/2016
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Commentaires
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Posté le 17/08/2016 à 01:07:51
Bonsoir Pierre, Un superbe sonnet passionnel pour votre muse ! Merci de votre partage ! Belle soirée ! Mes amitiés Sybilla |
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Sybilla |