Tant éloignés et brefs, nos contacts sporadiques
alimentaient ma vie en me laissant t'aimer ;
ton sourire et ta voix sans jamais intimer
comblaient mon existence avec leurs dons uniques.
Ils avaient des futurs, peut-être théoriques,
mais sources d'espérance aptes à parsemer
mes jours d'une raison capable de calmer
le trou de ton absence et mes fautes iniques.
Tu ne m'as jamais dit que tu ne voulais pas
me voir ni me parler, mais tu me disculpas
et disais apprécier les propos de ton barde.
Si je ne peux t'avoir parmi mes avenirs,
des déserts désolés attendant la Camarde,
je devrais maintenant vivre de souvenirs.
Écrit par Pierre de Coeur
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Pierre de Cœur Catégorie : Amour
Publié le 08/05/2016
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Commentaires
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Posté le 08/05/2016 à 11:15:03
Ce n'est pas bien gai ! Seriez-vous un Cyrano? | |
Moi80 |
Posté le 08/05/2016 à 12:42:29
Vous avez l'art des beaux sonnets. | |
jacou |
Posté le 08/05/2016 à 18:38:02
Pas bien gai du tout car ma muse ne veut plus me voir... | |
Pierre de Coeur |