Tu ne te plains jamais, ta soumise habitude
De ne plus rien sentir pour éviter souffrir
En évitant de dire un mot, même un soupir,
Afin de maintenir sourde ta servitude.
Pour ne pas m'attrister, ta douce âme m'élude
En me cachant le blues de ton constant nadir
Sous le sourire ému du plus beau souvenir,
À dessein d'empêcher que le mal se dénude.
L'occulte vérité du carcan si pesant
Ne peut se révéler qu'en te galvanisant
Pour libérer ton cœur l'instant d'une seconde.
Mais à peine échappé cet éclat de malheur
Tu voudrais excuser qui te cause ce pleur
En pardonnant toujours, même le plus immonde.
Écrit par Pierre de Coeur
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Pierre de Cœur Catégorie : Amour
Publié le 23/12/2015
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Commentaires
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Posté le 19/12/2015 à 23:08:25
car le plus souvent, ce n'est guère utile de se plaindre. | |
Intruder |
Posté le 23/12/2015 à 06:44:04
le fond et la forme me séduisent! | |
pat |
Posté le 24/12/2015 à 00:08:49
Merci Pat, parce que j'ai sciemment violé la recommandation traditionnelle d'éviter de mettre des "échos" à l’hémistiche en y mettant non seulement des assonances mais des rimes, avec fruition dans le premier quatrain... :-) | |
Pierre de Coeur |
Posté le 25/06/2016 à 02:09:37
Bonsoir Pierre de Coeur, Très émue et touchée par vos vers... Très beau sonnet ! Belle nuit ! Mes amitiés Sybilla |
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Sybilla |