Lorsque je t'ai perdue, éperdu de douleur,
Nerval et sa folie étaient ma référence,
Ses sonnets le reflet de ma désespérance
Et sa Jenny Colon, l'image de ma fleur.
Je couvrais des papiers de lignes sans valeur
Mes lamentations — jalons de mon errance —
D'avoir dilapidé mon rêve de l'enfance
En commettant ainsi ma plus terrible erreur.
Aujourd'hui je prétends te rendre enfin justice
Te consoler avec les toiles que je tisse
En honneur à ton âme, à peine un béotien.
Je n'ai pas le talent de monsieur Labrunie
Et ma prétention terminera punie
Mais l'élan de ma flamme est plus fou que le sien.
Écrit par Pierre de Coeur
--
Pierre de Cœur Catégorie : Amour
Publié le 20/12/2015
|
Ce texte est la propriété de son auteur. Vous n'avez en aucun cas le droit de le reproduire
ou de l'utiliser de quelque manière que ce soit sans un accord écrit préalable de son auteur.
Poème Précédent | Poème Suivant |
Amour à découvrir... | Poèmes de Pierre de Coeur au hasard |
Commentaires
Annonces Google |
Posté le 20/12/2015 à 08:31:08
des sentiments bien exprimés... | |
pat |
Posté le 20/12/2015 à 09:36:25
Magnifique poème. .. | |
MARIE L. |