Heure après heure, à ton travail, jour après jour,
Avec son chien, dans sa maison, dans sa cuisine,
Tu n'arrêtes jamais, captive Mélusine,
Telle esclave soumise à cet ingrat vautour.
Du fond de son divan, rôdant à l'alentour,
Il te guette sans cesse, une obsession sanguine ;
Toi qui maintiens sa vie, il te voudrait béguine,
Cloîtrée au fond d'un trou, sans espoir de retour.
L'Internet interdite et même la musique,
Hors du monde et du temps, seule comme phtisique,
Tu te soumets vaincue à son esprit tranchant.
À près de soixante ans, tu ne vois que ta mère ;
Tes appels contrôlés, pour cette bête amère,
Ta douce bonté plaide : « Il n'est pas si méchant »
Écrit par Pierre de Coeur
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Pierre de Cœur Catégorie : Amour
Publié le 17/10/2014
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Commentaires
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Posté le 17/10/2014 à 12:48:18
C'est vrai qu'il y a toujours pire Très bien écrit merci |
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PATGUI |
Posté le 17/10/2014 à 13:15:34
Il est curieux de voir l'acceptation de certain(e)s à leur propre esclavage. :-) C'est bien vu, exposé, écrit. |
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Mokolo |
Posté le 17/10/2014 à 23:13:42
Posté le 19/10/2014 à 11:49:31
Triste... | |
Mokolo |