Était-il fasciné par une néréide
qui lui faisait de l'oeil au fin fond du Grand Bleu ?
Notre ami le Soleil a plongé dans le vide…
et nous n'y vîmes que du feu.
Par chance, l'océan sans une seule ride
venait de façonner un coussin bien moelleux
conçu spécialement pour les astéroïdes
qui aiment se baigner lorsque dehors il pleut.
Les flots époustouflés en devinrent tout chose
et cent mille milliards de joyeux moutons roses
se pressèrent bientôt du Ponant au Levant.
Cependant sur la grève, une palourde blonde,
saluant les amours du soleil et de l'onde,
ouvrait sa valve fine aux caresses du vent.
Écrit par Pierre Lamy
https://zoulipoems.jimdofree.com/
Catégorie : Nature
Publié le 16/05/2020
|
Ce texte est la propriété de son auteur. Vous n'avez en aucun cas le droit de le reproduire
ou de l'utiliser de quelque manière que ce soit sans un accord écrit préalable de son auteur.
Poème Précédent | Poème Suivant |
Nature à découvrir... | Poèmes de Pierre Lamy au hasard |
Commentaires
Annonces Google |
Posté le 16/05/2020 à 09:00:26
J'aime beaucoup, il y a des métaphores vives qui me rappellent Apollinaire! | |
Banniange |
Posté le 16/05/2020 à 12:31:19
Merci marinette et Baniange J'avoue que de tous mes mirlitons, c'est un de ceux dont j'ai le moins honte. |
|
Pierre Lamy |
Posté le 16/05/2020 à 19:07:26
Bonsoir, En favori .. Ce Soleil qui plonge dans le Vide et l'on n'y voit que du Feu .. j'ai apprécié ! Plaisant avec cette petite d'humour ! Lys-Clea |
|
Lys-Clea |
Posté le 17/05/2020 à 02:16:31
très belle musique coulante au ras des flots j'adore me baigner sous l'orage la nuit seule dans un lac serais-je astéroïde cela me plairait bien merci Pierre |
|
marinette |
Posté le 17/05/2020 à 07:48:17
oh la palourde blonde il y en a plein sur les plages valve ouverte aux moutons roses j'adore |
|
marinette |
Posté le 17/05/2020 à 07:56:29
Posté le 17/05/2020 à 09:03:05
Merci Ly-Clea et marinette, once again | |
Pierre Lamy |
Posté le 17/05/2020 à 11:01:04
oh pardon j'exabuse ? | |
marinette |
Posté le 17/05/2020 à 17:45:56
J'ignore ce qu'on en dit, dans les sphères élevées du Parnasse, où conversent leurs Altesses Heredia et Lecomte-de-Lisle, par exemple, mais j'avoue que cet art que tu possèdes d'allier l'argot et le classique le plus pur scotche toujours ma plume au ras du clavier ! Et loin de nuire à la beauté du tableau, ton écriture si originale n'en souligne que plus l'extraordinaire beauté, renversante autant que ta poésie. Juste une petite question technique, cependant ... Loin de moi la prétention à donner des leçons de métrique ou à décortiquer les vers d'autrui, mais c'est le premier sonnet écrit en alexandrins où je vois un octosyllabe solitaire (le quatrième vers du second quatrain). Cela m'a intriguée, mais au fond c'est peut-être tout-à fait possible, le Sieur La Fontaine nous ayant livré force fables aux allures de "salades de fruits" (fort savoureuses au demeurant) associant les alexandrins, les décasyllabes, les octosyllabes, les hexasyllabes et même parfois quelques heptasyllabes surprenants au beau milieu de tous ces vers pers non pervers (OK, je sors !!!) |
|
Ombrefeuille |
Posté le 17/05/2020 à 19:33:32
Merci ombrefeuille. Ce sonnet est le fruit d'une écriture semi-automatique (pour employer l'expression de marinette) Les deux quatrains sont venus comme ça dans ma tête, y compris l'octosyllabe. J'ai trouvé qu'il donnait une vivacité incongrue au phénomène et j'ai laissé la chose en l'état. Les tercets ont venus ultérieurement remplacer une première mouture qui ne me satisfaisait pas. Mon argot n'est pas artificiel. C'est ma langue de tous les jours. On m'a parfois reproché de mélanger les genres. Mais les personnes de qualité apprécient. C'est le principal. |
|
Pierre Lamy |
Commentaires
Annonces Google |