Si on retourne au début
Je croyais stupide d'y penser
Mais ce n'est pas ce qui fût
Elle m'a habité des années
Le hasard nous a présentés
Son sourire m'a renversé
Sa douceur m'a passionné
Elle a commencé à m'habiter
Les jours ont bien sûr passés
Elle a fini par m'apprécier
Et quand la chance s'est présentée
Ma naïveté a tout gâché
J'ai cru qu'elle voulait m'oublier
J'ai vécu de mon coté
Un sourire bien envoyé
Était assez pour me ramener
Maladroit, je l'ai laissée filer
La distance nous a séparés
Pour environs une demi-année
J'en ai eu assez, j'ai réessayé
Ma chance, elle me l'a accordée
Encore trop faible, je me suis planté
Je crois l'avoir exaspérée
Écœuré, je me suis résigné
Tant d'années à m'avoir habité
Ne furent que du temps gaspillé
Ce qui m'a charmé a disparu
Lorsqu'elle me voit, elle ne sourit plus
Écrit par Pier-Yves
Mieux vaut mourir sur ses pieds que de vivre sur ses genoux.
- Emilano Zapata Catégorie : Amour
Publié le 01/12/2008
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Tu as écrit un très beau texte, j'aime beaucoup. | |
Véro56 |
Joli | |
Mr. Tambourine Man |
Bonjour, une belle aisance dans l'écriture, deux points cependant, dans le récit il y a une logique chronologique, cela me parait étrange que l'on trouve "Elle m'a habité des années" avant "Elle a commencé à m'habiter"; et second point dans "Un sourire bien envoyé Etait assez pour me ramener" je pense qu'il manque une proposition de lieu, me ramener où. Voilà j'espère que mon commentaire te sera utile. Amitié. | |
totale poésie |