"Comme des monstres au fond de nos drames, comme des mondes au fond de nos âmes" (Vers libre)
Une dernière cigarette avant que le monde s'arrête,
Une dernière lueur avant que le monde s'écœure.
Une voix infime n'intime de finir ces bribes,
Mais comment la prendre
Si ce n'est pour la comprendre ?
Au loin les lumières s'éclairent,
Au loin les lumières jaillissent,
Au loin nous voyons dans les cendres
Un mur de brique qui par si loin s'esquisse.
Quel est notre protecteur ?
Par trop de divagations nous tournons en rond,
Babylone est tombée mais où en-est-on ?
Chronos nous montre le métronome nous dit-on.
Attendons que la fête s'arrête,
Attendons que le monde cesse,
Attendons-nous de ne voir
Qu'une infime bribe d'espoir ?
Elle ne saurait pas nous ranger,
Elle ne saura pas nous venger,
Ni nous donner l'immortalité.
Par contre, nous la vivrons.
Nous serons à même de la sentir,
Et de cela qu'à n'en plus finir.
Nous voguerons entre les esprits
Des êtres et de la vie ;
Car à n'en plus paraitre,
Nous trouverons enfin
Notre profond être…
Écrit par Peussou
Coeur léger, coeur changeant, coeur lourd, le temps de rêver est bien court...
Catégorie : Divers
Publié le 08/12/2008
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