Pas par pas.
Dans mon dos.
Je sens ton coutelas.
Me transpercer les os.
Et avec le sourire que tu as.
Je ne peux qu'en tomber de haut.
Dans tes filets, je n'étais qu'un appât.
Qu'un poisson, seul et sot, dans les flots.
Naïf, je me suis laissé attirer, j'en étais béat.
Je t'ai laissé m'aborder, bêtement, les yeux clos.
Alors, je me suis laissé bercer, pour la première fois.
Pour la première fois, je me laissais noyer dans les eaux.
Je commençais à croire, à cette « chose », tu étais là.
Le temps s'écoula, tous tombèrent dont mes crocs.
Puis, soudain, je basculai et le martyre s'entama.
Mes berceuses se transformèrent en couteaux.
Et puis en lanière, doucement, tu m'entaillas.
Tu vas me dévorer en un unique morceau !
Tel un méchant loup qui capture sa proie.
Et… dire que ne tu faisais que le beau !
Faux espoirs, pendant tout ce temps,
Tu m'as donné ! Et tous ces mots…
Canulars ! Et tu n'étais pas toi !
Je n'en peux plus, je suis K.O.
Arrête, je ne suis plus moi !
ARRÊTE ! Ton couteau...
Je sens ton coutelas.
Dans mon dos.
Pas par pas.