De ma substance, je suis vidé.
Surtout, c'est un peu de ma faute,
Car quand je tergiverse, il saute.
Mais sans le dire, je t'ai aimé.
Jamais je n'avais éprouvé,
Ce fou sentiment qui secoue,
En sentant tes lèvres sur ma joue.
Oui, pour la première fois, j'aimais.
Déjà très proches, je vous voyais,
Je me demande ce qui m'a pris,
Voyant cet amour incompris,
Mes espoirs, trop fort, je serrais.
Depuis, les jours passent, mornes, semblables.
Ta pensée, de tristesse m'emplit,
Mais tu me poursuis, jour et nuit,
T'oublier me semble improbable.
Musique rapide, noyade d'esprit,
Bouchon dispensant de penser.
Sur le vide, un voile coloré,
Le mirage d'un bonheur parti.
Cette illusion, je fais durer,
Mais de vous voir, j'abhorre tant.
La noire fureur, l'esprit me fend.
De ma substance, je suis vidé.
Écrit par Pauvre Fou
Tout vient à point à qui sait attendre.Si même une seule personne aime ce que je fais, je ne l'ai pas fait en vain.
Chez-moi: http://poemesetsolitude.blogspot.com Catégorie : Amour
Publié le 29/08/2011
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bonsoir Pauvre Fou, très très bel écrit, très parlant ... amitié poétique |
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marie-ange_old2 |
Je suis sûr qu'elle comprendrait si tu lui disais, si elle aime l'autre homme, elle est capable de partager son amour, même si ce n'est pas tout de suite plus que de l'amitié, tu devrais lui faire lire tes écrits, elle comprendrait et delà tu ne serais pas obliger de surmonter ta timidité... Petit conseil ... :) |
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Nounou |