Tu as tenté d'y résister,
Tes paupières alourdies
Ne pouvaient plus rester éveillées
Tu es endormie.
J'essaie de m'éloigner de ton délirium
Mais tu me rappelles et soudain,
Je me sens saisi dans ton maelström
Sans pouvoir me détacher, tu m'étreins.
Tu m'accuses, tu blasphèmes sans cesse.
Tu revies le passé et cherche la clé.
Tu revies la peur, la peine en toute presse.
Rien à faire tu es prise et piégée.
Tu me retiens, j'en suis subjugué.
Ce que tu dis blesse, mais j'encaisse.
Le mal que ça fait, le tout au passé.
Tu n'en es pas consciente
Et tu ne t'en rappelleras pas.
Jamais à vrai dire, je m'en contente.
Ça me rassure, tu sifflotas?
Tu aimerais être une écrevisse.
Ne jamais dormir, te reposer la jambe.
Cesse! Et dors!
Ah! Pourquoi mon nom?
Je suis dans la cuisine,
Et tu cries mon nom.
Pourquoi ta tête me donne cette place?
Dors! Et cesse!
Au nom de mon nom!
Mon, ton, son!
J'en fais quoi de tout ça? Si j'vais me coucher, tu me penseras mort au bout de mon sang. Si jamais je reste éveillé, tu tenteras aussi de le rester. Si je monte, tu auras gagné...
Oh tiens! tu respires fort.
Je crois que ça y est, tu dors...
*Pour Édith
Poème Précédent | Poème Suivant |
Amitié à découvrir... | Poèmes de Papirman au hasard |
Annonces Google |
Génial, une folie entrainante à souhait... (je me contente de retranscrire le côté positif de la chose). Amitiés |
|
LolaLilla |
Merci Beaucoup :) | |
Papirman |
c'est magnifique | |
liconex |