Quand j'ai reçu ton texte j'étais prêt à partir,
A partir pour toujours, bêtement je le savais,
Ma douleur trop ardente, vers la fin me tirait.
Je n'avais plus de courage en moi pour survivre.

Tu as su trouver les mots ceux qu'il fallait m'écrire
La tendresse des phrases aux parfums de l'Amour
A su convaincre ma peine de ne pas rester sourd
Puis tout surmonter et ne plus croire au pire

J'ai attendu le jour, il a chassé la nuit,
De ma tête est partie l'idée glauque du métro.
J'ai rêvé dans les bras chaleureux de l'Amie
Qui me tenait serrée, et mon cœur avait chaud

Merci pour m'avoir ouvert les yeux au matin
Merci pour tes prières quand j'étais au bord
Du quai des « au revoir », hors de mon corps,
Merci amie d'amour d'avoir tendu ta main

Prier n'est pas mon genre, mais je l'ai fait pour toi
Pour qu'un jour tu puisses être aimée d'amour fou
Recevoir ce que tu mérites, des mains aimées à ton cou,
Abriter ton bonheur, sous la tendresse d'un toit

Prier pour que tu ne sois pas par l'amour aveuglée
Que ton cœur et son cœur soient de poids identiques
Que tu saches apprécier et juger les creux et les pics
Que jamais tu ne sois mortellement blessée

Si la faux de la mort m'a alors épargné
Je serai là comme tu le fus, pour faire barrage
A ta détresse, pour t'abriter des forts orages
Et pour te dire, te crier, tu es aimée.

Reçois de tout mon cœur, les oiseaux et les fleurs
Les parfums, les étoiles, sous forme de ce poème
Reçois cette part débordante de mon cœur,
Amie j'ai le droit de te dire « Pour toujours je t'aime »