Premier Mai on achète
ces petites clochettes.
Du fauché au friqué
c'est le même bouquet.
Éphémère symbole,
moi j'en ai ras le bol.
Parfois mon joli lierre
tu grimpes, tu m'apostrophes,
et si j'suis pas Molière
ça vaut bien quelques strophes.
Mon merveilleux cyprès
que ma main apprivoise,
c'est quand on est si près
que nos deux coeurs pavoisent.
Tu es parfois bruyère
avec ton caractère,
mais ça ne date pas d'hier
alors autant me taire.
Parfois coquelicot
en terre de Palestine,
je devine illico
du rouge dans ta rétine.
Bien souvent ma pensée
tu voyages, tu dérives.
Dans tes yeux des pensées,
des enfants te poursuivent.
Tes yeux aux cils fougère
prennent goût aux absences;
et seul comme un fou j'erre
en parlant aux silences.
Un nez dans ton plumage
que tendrement j'effeuille,
j'y cueille sans partage
un trèfle à quatre feuilles
Écrit par PAPY ROBERT
Vous ne pouvez pas empêcher les oiseaux de la tristesse de voler au-dessus de vos têtes, mais vous pouvez les empêcher de faire leurs nids dans vos cheveux. [Proverbe chinois]
Catégorie : Amour
Publié le 02/05/2009
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Un zoli poème. J'aime! bisous |
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Dahlla |
Très belle ode aux oubliés du jardin, avec un peu de coup de gueule en trame de fond... Bravo, Hysard |
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hysard |
Bien joli il n'y a pas que le muguet. | |
eric |