Me voici éveillé en ce Jardin sauvage
Dont la nuit et les ombres m'ouvrent alors les portes,
Et j'enivre mes sens des mille et un délices
Que ce monde offre à boire à mon corps assoiffé.
Tout est plus lumineux, sublimé dans un rêve
écarlate et grandiose, palpitante vision.
Et la vie me dévoile sa gorge blanche et chaude,
Comme pour m'inviter à apaiser ma soif,
M'abreuver à sa source purpurine et brûlante.
Car mon souffle et mon âme ont déserté mon corps,
Et ma chair immortelle, imputrescible et froide
N'aspire plus qu'à l'extase d'une morbide étreinte.
Ce texte est la propriété de son auteur. Vous n'avez en aucun cas le droit de le reproduire
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Commentaires
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Posté le 30/05/2013 à 22:44:26
SUPERBE ET FORT BIE TORCHÉ BIEN QU'UN PEU TROP "GOTHIQUE" POUR MON GOùT | |
flipote |
Posté le 30/05/2013 à 23:14:19
ce printemps exécrable ne peut en effet qu'inspirer à certains auteurs la morbidité ..au demeurant fort respectable ...car l'écrit est par définition l'émanation de l'être... | |
amnous |
Posté le 31/05/2013 à 08:59:31
bel ecrit | |
angelique |
Posté le 31/05/2013 à 10:41:01
Aurais-tu fait un séjour chez le Vieux de la Montagne, mentor des Ḥashshāshīn pour avoir des tels aspirations ? | |
Bragi |
Posté le 31/05/2013 à 12:58:40
J'AIME FOLLEMENT CE VERS: Et la vie me dévoile sa gorge blanche et chaude,,,, |
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flipote |
Posté le 31/05/2013 à 19:25:41
très beau amitié |
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pouete |
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